Glossaire

 
  • Méta est un préfixe qui provient du grec μετά (meta) (après, au-delà de, avec). Il exprime tout à la fois la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà, à côté de, entre ou avec.

  • L'esprit quantique ou encore la conscience quantique est une hypothèse qui suggère que des phénomènes quantiques, tels l'intrication et la superposition d'états, sont impliqués dans le fonctionnement du cerveau et en particulier, dans l'émergence de la conscience.

  • En s'appuyant à la fois sur les connaissances les plus actuelles en physique quantique et en médecine, ce livre nous démontre que l'homme quantique est étonnant, qu'il s'enracine dans une dimension invisible de l'univers et qu'il possède d'immenses capacités, psychiques, créatives ou encore d’auto-guérison.

  • Les Sciences Cognitives sont par définition une discipline qui s’axe sur la description, l’explication et la simulation des mécanismes de pensée humaine comme la perception, l’intelligence, le langage, la mémoire, l’attention, le raisonnement, les émotions ou même la conscience.

    On pourrait décrire les sciences cognitives comme de la psychologie scientifique, dans le sens où l’on essaie de comprendre le fonctionnement de la pensée humaine. Elles ont pour but l’étude des propriétés formelles et algorithmiques des fonctions mentales, d’essayer de retranscrire toutes les facultés du cerveau humain.

    Elles sont composées de 6 sous-disciplines (les Neurosciences, la linguistique computationnelle, l’anthropologie cognitive, la psychologie cognitive, la philosophie de la cognition et l’intelligence artificielle). Nous nous focaliserons sur la première de ces 6 sous-disciplines, les neurosciences.

  • Les neurosciences consistent à comprendre et expliquer le fonctionnement du cerveau humain. Elles regroupent toutes les disciplines liées à l’anatomie et au système nerveux.

    Les neurosciences sont présentées dans de nombreux domaines (neuroanatomie, neurophysiologie, neurobiologie, neurogénétique…) et si l’on en parle ici aujourd’hui c’est parce qu’elles ont un réel intérêt dans le domaine de l’apprentissage.

  • L’apprentissage a toujours été remis en cause et cela est encore plus vrai aujourd’hui. Alors que l’on cherche des méthodes toujours plus efficaces pour apprendre (comme le Peer Learning par exemple) on se rend compte que les neurosciences pourraient avoir un rôle majeur à jouer dans le domaine de l’apprentissage. En effet, elles permettent de comprendre comment le cerveau réagit lorsqu’il doit apprendre, que cela aille de l’acquisition à la mémorisation. Beaucoup d’études ont été menées à ce sujet et on continue d’explorer de nouvelles pistes.

    Pour y voir plus clair, voici plusieurs éléments liés à l’apprentissage où les neurosciences sont susceptibles d’améliorer nos méthodes d’enseignement.

    • L’attention nous sert à sélectionner des informations et agit directement dans le processus de mémorisation de l’information. Son plus gros défaut : être sélective, en ne récupérant que ce qui nous semble pertinent, elle peut nous faire passer à côté de beaucoup d’informations. Pour pallier ce fait, il faut arriver à focaliser l’apprenant sur le plus important, en définissant bien les objectifs, on peut obtenir une meilleure attention de l’audience.

    • L’action permet d’augmenter la quantité d’information retenue, en effet il faut engager l’apprenant, que ce soit à l’aide du Peer Learning, d’une autre méthode d’apprentissage ou tout simplement d’impliquer l’apprenant dans un cas réel. Plusieurs études ont déjà prouvé que lorsque l’on est acteur plutôt que spectateur, on peut augmenter de plus de 50% le taux de mémorisation.

    • Le feed-back est bienveillant, il est pratique puisqu’il permet d’obtenir une critique intéressante de ce que l’on vient de faire. Il l’est d’autant plus si l’on est dans l’erreur, on aura tendance à vouloir une réponse et si ce retour arrive quelque temps après l’erreur, il sera optimal pour l’apprentissage essayer de toujours garder une attitude positive et bienveillante pour les équipes.

    • La pratique et la répétition d’une tâche permet de libérer une partie de notre cerveau pour accumuler de nouvelles informations, dès lors qu’on a assez répété une action, elle devient naturelle et ne nécessite plus de devoir chercher dans sa mémoire. On estime qu’il faut répéter une tâche pendant 21 jours en moyenne afin qu’elle ne demande plus aucun effort à notre cerveau pour être effectuée.

    Voilà donc une liste non exhaustive de ce que les neurosciences ont amélioré jusqu’à maintenant, et vous aurez probablement compris l’enjeu qu’elles représentent dans le domaine de l’apprentissage.

    Les méthodes d’apprentissage toujours plus développées, intéressantes, et le plus efficace .

    Si vous êtes intéressés par cet usage des neurosciences dans le domaine de l’apprentissage et la façon dont le cerveau l’interprète, vous pouvez commencer par lire le livre de Philippe Lacroix à ce sujet : “Neurolearning : les neurosciences au service de la formation”.

  • Ikigai mais qu’est-ce que cela veut dire ? En japonais, Ikigai signifie « joie de vivre » ou encore « raison d’être » mais les japonais le résument en une phrase « c’est ma raison de me lever tous les matins avec envie ».

    « Ikigai » est un mot japonais qu’on peut traduire par « raison d’être/de vivre ». Ce concept assez ancien au Japon (dont on retrouve les traces durant la période Heian s’étendant de 794 à 1185) a été popularisé par le psychologue Akihiro Hasegawa hors des frontières du pays.

    L’ikigai est à la fois ce qui nous pousse à nous lever le matin, ce qui nous dynamise et nous motive, mais également une manière d’aborder les choses au quotidien et de profiter de l’instant présent, quelles que soient les activités qui nous motivent.

    C’est donc une manière d’exploiter son potentiel et de s’épanouir dans la durée. Trouver son ikigai est rarement aisé et instantané, mais extrêmement gratifiant une fois qu’on a pu l’identifier. Il consiste en un épanouissement via des expériences qui donnent du sens à la vie et que l’on valorise. En clair, c’est ce qui nous pousse à considérer que la vie vaut la peine d’être vécue.

    La recherche montre que l’ikigai est quelque chose qui n’est jamais acquis et qui relève plus d’un processus que d’un état définitif1. De plus l’ikigai est lié à la longévité : ceux qui ne trouvent pas le leur ont plus de risques de mortalité2.